vendredi 28 novembre 2008

Je mange donc je chie

Cette phrase exécrable est d'une vulgarité voulue: elle démontre la causalité du monde, surtout celle qui se rapporte à ses plus malodorantes activités. "Je mange donc je chie" rappelle férocement le lien qui unit une activité d'apparence banale à une activité dont l'apparence est tout sauf banale.

Pensons aux élections! Je vote donc je chie un premier ministre encore plus flushable que le premier.

Pensons aux médias populaires! Je lis la semaine donc je chie des idioties inutiles sur des stars qui devraient brûler à des millions de kilomètres de nous plutôt que devant des milliers d'appareils photos.

D'ailleurs, parlons-en de ces stars! Je trouve le mot très peu approprié; une étoile n'est-elle pas un astre céleste qui produit LUI-MÊME sa propre lumière? Avez-vous déjà vu nos stars émettre de la lumière?!! Tout ce que je les vois faire, c'est refléter la lumière qu'on leur balance dessus avec les caméras et les appareils photo qu'on leur braque au visage... tant qu'à les fusiller du regard, fermez les yeux. Vous rendrez un grand service à l'humanité.

Les vrais étoiles produisent leur lumière et leur chaleur. Les LUNES reflètent la lumière émise par l'étoile la plus proche... alors dites-vous bien qu'une star a toutes les caractéristiques d'une belle petite lune et absolument rien d'une étoile: elle est des milliers de fois moins grosse et elle ne paraît lumineuse que parce qu'elle a la face pleine de sables réfléchissants...

et puis c'est très facile de briller dans la noirceur, non?

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