Bouffon, salut bien.
Pardonne-moi mon excès de folie insomniée de tout à l'heure, c'est sorti tout seul.
BON, revenons à nos moutons qui, même lorsqu'ils sautent la clôture, ne m'aident pas à flirter avec le sommeil... alors qu'ils s'amusent à braire ici et là, à jouer à saute (le) mouton et à se strip teaser la laine... vraiment, je n'arrive pas à les suivre! Il faut croire que je ne suis pas un mouton!
Suis-je berger? Suis-je loup?... Suis-je gazon?
Je ne suis pas du genre à me faire manger la laine sur le dos... je dois être rivière et me la couler douce quelque part, à suivre mes cours sans même quitter mon lit, à paresser dans les vallées creuses et douces de ma bien aimée, rempli de millions de poissons prêts à frayer leur chemin dans la vie!
Enfin!
Vois-tu, je te reviens aujourd'hui en pleine forme (de quoi?...) Mais ces derniers jours, j'ai décidé de faire un examen de conne science. Du moins dois-je étudier cette conne science qui nous habite tous...
Ah, cette conne science! On nous l'enseigne si jeune. On passe des années à nous l'inculquer, cette conne science, tant et tellement qu'elle en devient presque innée! On la croit nôtre alors que, finalement, cette conne science est la même pour tous. On la partage, on l'ingurgite et on la régurgite ensemble...
Pétrie de truismes tout aussi pathétiques que pratiques, la conne science fait marcher notre monde; elle nous pénètre et nous traverse, répond aux questions de l'univers, malthématise tout ce qu'elle peut, chimiothérapise les lois du monde et les physicise aussitôt.
Ma conne science, je l'ai acceptée comme telle depuis que je suis petit! Maintenant que j'ai grandi, je la vois telle qu'elle est: aussi peu remise en question que les questions d'examen qui en découlent...
La conne science est un Roi qui a décidé de trôner dans mon cortex. Dans le tien.
Et y il règne en maître de l'Univers.
N'écoute pas toujours ta conne science... parce que finalement, ce n'est pas vraiment la tienne!
Bouffonnerie du jour:
- Ah comme le monde serait beau s'il était notre voisin!
mardi 24 février 2009
vendredi 20 février 2009
Linceul bien seul
RAGE je te ris au nez tellement tu me répugnes;
HAINE je te hais de me faire haïr ainsi pour un rien, pour une merde;
JALOUSIE je t'envie d'atteindre tout le monde alors que personne ne veut de toi!
MAIS POURQUOI ME HANTES-TU INSOMNIE DE MON CUL?!
N'as-tu pas trouvé mieux à faire de tes nuits?! N'as-tu pas d'autres lits à visiter que le mien, trop vide, trop plein de toi, trop plein de rien?! J'en ai MARRE, INSOMNIE, MARRE! Je ne sais que faire, je ne m'endors plus, mais je ne suis plus jamais éveillé. Je rêve le jour de dormir la nuit, mais je ne dors point. Je ne fais que survivre. Survoler la nuit en oiseau buzzé, gelé par la fatigue qui me gagne mais qui ne l'emporte jamais sur mon impensable insomnie. Je suis habité d'un virus qui, chaque nuit, m'infecte un peu plus. Je me meurs de vivre un sommeil de cadavre. Je repeins tout de noir pour espérer fuir mes nuits blanches... mais quand je me regarde, blanc comme un drap, je sais que, ce soir, les miens ne me serviront pas. Ils me sourient, ils me titillent, mais au fond je sais bien qu'ils ne cherchent que la bisbille.
QU'ILS BRÛLENT! Qu'ils se CONSUMENT!!! Que faire de toute cette rage qui m'habite! J'aimerais bien la calmer, l'endormir, mais dans mon âme agitée il n'y a que le jour... le soleil y brûle toujours. Ce feu qui m'agresse ne laisse plus à l'ombre une seule adresse où je pourrais lui poster toute la haine que j'ai cachetée. Qu'en faire?! L'expulser?!! La vomir?!
Je n'ai que du bill à régurgiter. Le bill de téléphone, le bill d'internet, le gros bill, le petit bill. Que du bill. Travail, travail, travail, école, école, école, rage, frustration, haine, folie, mais... pas de sommeil. Alors que faire?
S'assomnambuler.
HAINE je te hais de me faire haïr ainsi pour un rien, pour une merde;
JALOUSIE je t'envie d'atteindre tout le monde alors que personne ne veut de toi!
MAIS POURQUOI ME HANTES-TU INSOMNIE DE MON CUL?!
N'as-tu pas trouvé mieux à faire de tes nuits?! N'as-tu pas d'autres lits à visiter que le mien, trop vide, trop plein de toi, trop plein de rien?! J'en ai MARRE, INSOMNIE, MARRE! Je ne sais que faire, je ne m'endors plus, mais je ne suis plus jamais éveillé. Je rêve le jour de dormir la nuit, mais je ne dors point. Je ne fais que survivre. Survoler la nuit en oiseau buzzé, gelé par la fatigue qui me gagne mais qui ne l'emporte jamais sur mon impensable insomnie. Je suis habité d'un virus qui, chaque nuit, m'infecte un peu plus. Je me meurs de vivre un sommeil de cadavre. Je repeins tout de noir pour espérer fuir mes nuits blanches... mais quand je me regarde, blanc comme un drap, je sais que, ce soir, les miens ne me serviront pas. Ils me sourient, ils me titillent, mais au fond je sais bien qu'ils ne cherchent que la bisbille.
QU'ILS BRÛLENT! Qu'ils se CONSUMENT!!! Que faire de toute cette rage qui m'habite! J'aimerais bien la calmer, l'endormir, mais dans mon âme agitée il n'y a que le jour... le soleil y brûle toujours. Ce feu qui m'agresse ne laisse plus à l'ombre une seule adresse où je pourrais lui poster toute la haine que j'ai cachetée. Qu'en faire?! L'expulser?!! La vomir?!
Je n'ai que du bill à régurgiter. Le bill de téléphone, le bill d'internet, le gros bill, le petit bill. Que du bill. Travail, travail, travail, école, école, école, rage, frustration, haine, folie, mais... pas de sommeil. Alors que faire?
S'assomnambuler.
jeudi 19 février 2009
Prom Night Dumpster Baby
Bouffon!
Je devrais dormir, tu dors sans doute, mais je suis dans l'incapacité de le faire... je viens tout juste de lire un passage de Moravagine de Cendrars... qui m'a rappelé, pour une raison obscure, l'exploréen de Claude Gauvreau...
Voilà que je me pose des tas de questions sur les Québécois et la langue.
Voilà que je m'ébouffonne à trouver une raison à ce complexe d'infériorité vis-à-vis des Français.
Voilà que je me demande ce qui arrive à la nation...
Voilà que je fais les 101 pas.
Pas juste comme ça, à papoter par-ci par-là à petite voix.
Haut! Fort! Mais pourquoi et comment en sommes-nous venus à devoir passer par un nouveau langage pour établir notre littérature? Bon, Gauvreau est unique, fou et complètement génial. Soit. N'empêche, il est le symptôme de quelque chose de grave. Un oeil qui louche. Louche-t-il vraiment ou est-il capable de voir ce que les autres ne voient et ne pourront jamais voir?
Que se passe-t-il avec le français? Est-il tellement parisien qu'il en est venu à nous snober, nous autres aussi? En a-t-on peur? Parle-t-on vraiment français? Parle-t-on joual? Parle-t-on québécois?
Je vais te dire une chose mon Bouffon adoré; je crois que les Québécois ne savent même pas quelle langue parler. Le français est trop français. Le joual ne l'est pas assez. Le québécois n'est tout simplement pas. Ils avaient besoin de l'exploréen pour affirmer quelque chose: le besoin de s'affirmer.
Qu'on établisse notre québécois. Notre langue. Notre littérature. Nos classiques.
Sommes-nous la France? HAHA! Laisse-moi rire! En anglais, ils ont une expression qui sied bien à notre situation: le Québec est le "prom night dumpster baby" de la France. Oui, elle nous a enfanté, on a les mêmes yeux, le même visage, les mêmes gênes quoi!, mais elle nous a quand même sacré aux vidanges.
Me semble qu'il serait temps de passer à autre chose!
Bouffonnerie du jour:
- Avant d'avoir sa maison, le p'tit cul doit couper le cordon pis lâcher le toton.
Je devrais dormir, tu dors sans doute, mais je suis dans l'incapacité de le faire... je viens tout juste de lire un passage de Moravagine de Cendrars... qui m'a rappelé, pour une raison obscure, l'exploréen de Claude Gauvreau...
Voilà que je me pose des tas de questions sur les Québécois et la langue.
Voilà que je m'ébouffonne à trouver une raison à ce complexe d'infériorité vis-à-vis des Français.
Voilà que je me demande ce qui arrive à la nation...
Voilà que je fais les 101 pas.
Pas juste comme ça, à papoter par-ci par-là à petite voix.
Haut! Fort! Mais pourquoi et comment en sommes-nous venus à devoir passer par un nouveau langage pour établir notre littérature? Bon, Gauvreau est unique, fou et complètement génial. Soit. N'empêche, il est le symptôme de quelque chose de grave. Un oeil qui louche. Louche-t-il vraiment ou est-il capable de voir ce que les autres ne voient et ne pourront jamais voir?
Que se passe-t-il avec le français? Est-il tellement parisien qu'il en est venu à nous snober, nous autres aussi? En a-t-on peur? Parle-t-on vraiment français? Parle-t-on joual? Parle-t-on québécois?
Je vais te dire une chose mon Bouffon adoré; je crois que les Québécois ne savent même pas quelle langue parler. Le français est trop français. Le joual ne l'est pas assez. Le québécois n'est tout simplement pas. Ils avaient besoin de l'exploréen pour affirmer quelque chose: le besoin de s'affirmer.
Qu'on établisse notre québécois. Notre langue. Notre littérature. Nos classiques.
Sommes-nous la France? HAHA! Laisse-moi rire! En anglais, ils ont une expression qui sied bien à notre situation: le Québec est le "prom night dumpster baby" de la France. Oui, elle nous a enfanté, on a les mêmes yeux, le même visage, les mêmes gênes quoi!, mais elle nous a quand même sacré aux vidanges.
Me semble qu'il serait temps de passer à autre chose!
Bouffonnerie du jour:
- Avant d'avoir sa maison, le p'tit cul doit couper le cordon pis lâcher le toton.
mercredi 18 février 2009
Instruire en erreur
Bouffon!!!
Fou de bon sens! Comment vas-tu en cette belle soirée enneigée?
Oui je sais... tu as les blancs... toute cette neige te rappelle que demain, la pelleté de raisins secs ne sera pas dans tes céréales. Tu seras furibond, enragelé et quand tu verras le camion jaune ériger des montagnes devant toi tu auras certainement envie de la déplacer une balle de neige à la fois!
Ceci dit, évite de les lancer sur son camion... il semble que les déneigeurs soient susceptibles ces temps-ci! Tu ne voudrais pas qu'il retourne sa pelle contre toi ou qu'il te roule dessus!
Qui sait ce qu'ils peuvent faire avec une bière et des nuits de misère?!
Enfin, mon fidèle Bouffon, je suis venu ici avec un idée bien arrêtée sur ce dont je souhaite t'entretenir aujourd'hui! Vois-tu, il m'apparaît très important de venir te livrer quelques-unes de mes observations sur le système de caducation québécois qui, ma foi, à part être Québécois, n'est plus grand chose!
Comprends-moi bien, le système de caducation avant datait des années '60... tout le monde sait bien ce qu'on faisait dans ces années-là! On a fait un paquet de bébés... et ils ont vieilli, comme le système de caducation et là, BANG!, au tournant du millénaire: LE BOGUE!
Ils ont tous eu une crise de la quarantaine en même temps!
Réforme ton char trop vieux jeu. Réforme ta femme trop vieille. Réforme ta maison trop plate. Réforme tes cheveux trop... absents?
Et???
Réforme ton système de caducation trop plate!
Alors un paquet de bébés des années '60 se sont mis à retravailler leur style pas assez funky sur le système d'éducation pas assez funky... et ils l'ont mis tout beau, plein de couleurs, pleins de funky! Avec des compétences transversales, du bonbon pour l'esprit, des suçons à téter en choeur.
Tout ces pauvres bébés qui ont été élevés à la dure se sont dit: RÉVOLUTION! Nous n'allons pas IMPOSER à des enfants à apprendre! On va leur dire qu'ils sont beaux, bons et intelligents! Plus personne ne va couler de cours, puisque couler c'est mauvais pour l'estime de soi. Tout le monde sera bon. Tout le monde sera égal!
Une belle démocratie de la stupidité.
Plutôt que d'adapter l'enseignement, le gouvernement a tout ramené au dénominateur commun: moins cher, plus rapide, plus beau. Tout le monde pareil...
Dans un an, tous ces beaux bébés des années '60 auront cinquante ans... et ça parle de réformer le système de santé...
À quel âge le cerveau commence-t-il à régresser déjà?...
Bouffonnerie du jour:
- Tel que démontré par le Ministère de l'éducation, du sport et du loisir du Québec, la division par zéro est possible!
Bouffolleries du jour:
- Furibond: En furie tout en étant moribond... c'est franchement pas génial!
- Enragelé: Enragé en pleine tempête de neige au nord de la frontière américaine...
Fou de bon sens! Comment vas-tu en cette belle soirée enneigée?
Oui je sais... tu as les blancs... toute cette neige te rappelle que demain, la pelleté de raisins secs ne sera pas dans tes céréales. Tu seras furibond, enragelé et quand tu verras le camion jaune ériger des montagnes devant toi tu auras certainement envie de la déplacer une balle de neige à la fois!
Ceci dit, évite de les lancer sur son camion... il semble que les déneigeurs soient susceptibles ces temps-ci! Tu ne voudrais pas qu'il retourne sa pelle contre toi ou qu'il te roule dessus!
Qui sait ce qu'ils peuvent faire avec une bière et des nuits de misère?!
Enfin, mon fidèle Bouffon, je suis venu ici avec un idée bien arrêtée sur ce dont je souhaite t'entretenir aujourd'hui! Vois-tu, il m'apparaît très important de venir te livrer quelques-unes de mes observations sur le système de caducation québécois qui, ma foi, à part être Québécois, n'est plus grand chose!
Comprends-moi bien, le système de caducation avant datait des années '60... tout le monde sait bien ce qu'on faisait dans ces années-là! On a fait un paquet de bébés... et ils ont vieilli, comme le système de caducation et là, BANG!, au tournant du millénaire: LE BOGUE!
Ils ont tous eu une crise de la quarantaine en même temps!
Réforme ton char trop vieux jeu. Réforme ta femme trop vieille. Réforme ta maison trop plate. Réforme tes cheveux trop... absents?
Et???
Réforme ton système de caducation trop plate!
Alors un paquet de bébés des années '60 se sont mis à retravailler leur style pas assez funky sur le système d'éducation pas assez funky... et ils l'ont mis tout beau, plein de couleurs, pleins de funky! Avec des compétences transversales, du bonbon pour l'esprit, des suçons à téter en choeur.
Tout ces pauvres bébés qui ont été élevés à la dure se sont dit: RÉVOLUTION! Nous n'allons pas IMPOSER à des enfants à apprendre! On va leur dire qu'ils sont beaux, bons et intelligents! Plus personne ne va couler de cours, puisque couler c'est mauvais pour l'estime de soi. Tout le monde sera bon. Tout le monde sera égal!
Une belle démocratie de la stupidité.
Plutôt que d'adapter l'enseignement, le gouvernement a tout ramené au dénominateur commun: moins cher, plus rapide, plus beau. Tout le monde pareil...
Dans un an, tous ces beaux bébés des années '60 auront cinquante ans... et ça parle de réformer le système de santé...
À quel âge le cerveau commence-t-il à régresser déjà?...
Bouffonnerie du jour:
- Tel que démontré par le Ministère de l'éducation, du sport et du loisir du Québec, la division par zéro est possible!
Bouffolleries du jour:
- Furibond: En furie tout en étant moribond... c'est franchement pas génial!
- Enragelé: Enragé en pleine tempête de neige au nord de la frontière américaine...
mardi 17 février 2009
Digeption
Bouffon, mon cher ami...
Il y a si longtemps déjà!
Vois-tu, ces derniers temps, il m'a fallut tout mon petit change pour passer par-dessus les innombrables nids-de-poule qui attaquent le tarmac de l'autoroute à huit voies de ma vie.
Le péage est finalement tourné.
Et me revoici en selle, prêt à chevaucher de nouveau les chevaux-vapeur de mon écriture; il lui faudrait sans doute un bon traitement antitrouille, un peu d'huile dans le verbomoteur, une bonne job de cocasserie, mais, somme toute, j'ai le citron bien acide et bien prêt à rouler aussi loin et aussi vite qu'il le pourra... sans le presser le pauvre citron bien sûr!
Enfin je t'écris ces quelques mots pour te dire que si les poules avaient des dents, les pneus de mon moral se seraient crevés bien avant d'avoir atteint le péage!
J'ai récemment appris qu'un Bouffon doit, lui aussi, composer avec la digeption.
La quoi?! tu dis...
Bouffollerie du jour:
Digeption: Digérer sa déception. Avaler les mauvaises nouvelles, c'est s'assurer d'avoir l'estomac noué dans les talons sur lesquels on est, d'ailleurs, ce qui provoque la plupart du temps des chutes parce qu'on a les pieds emmêlés... la digeption, ça fait chier!
Mais dis-toi bien une chose! Je suis de retour mon cher Bouffon!
Attelle-toi! La crosse va se mettre en marche! Tu verras qu'ils sont beaucoup à lui mettre leurs épaules à ses roues. Si la crosse vous passe par-dessus la tête, ce n'est vraiment que parce qu'ils y mettent toute leur énergie.
On va les faire plier! Ensemble.
La crosse ne passera plus inaperçue!
Il y a si longtemps déjà!
Vois-tu, ces derniers temps, il m'a fallut tout mon petit change pour passer par-dessus les innombrables nids-de-poule qui attaquent le tarmac de l'autoroute à huit voies de ma vie.
Le péage est finalement tourné.
Et me revoici en selle, prêt à chevaucher de nouveau les chevaux-vapeur de mon écriture; il lui faudrait sans doute un bon traitement antitrouille, un peu d'huile dans le verbomoteur, une bonne job de cocasserie, mais, somme toute, j'ai le citron bien acide et bien prêt à rouler aussi loin et aussi vite qu'il le pourra... sans le presser le pauvre citron bien sûr!
Enfin je t'écris ces quelques mots pour te dire que si les poules avaient des dents, les pneus de mon moral se seraient crevés bien avant d'avoir atteint le péage!
J'ai récemment appris qu'un Bouffon doit, lui aussi, composer avec la digeption.
La quoi?! tu dis...
Bouffollerie du jour:
Digeption: Digérer sa déception. Avaler les mauvaises nouvelles, c'est s'assurer d'avoir l'estomac noué dans les talons sur lesquels on est, d'ailleurs, ce qui provoque la plupart du temps des chutes parce qu'on a les pieds emmêlés... la digeption, ça fait chier!
Mais dis-toi bien une chose! Je suis de retour mon cher Bouffon!
Attelle-toi! La crosse va se mettre en marche! Tu verras qu'ils sont beaucoup à lui mettre leurs épaules à ses roues. Si la crosse vous passe par-dessus la tête, ce n'est vraiment que parce qu'ils y mettent toute leur énergie.
On va les faire plier! Ensemble.
La crosse ne passera plus inaperçue!
mardi 3 février 2009
Demi-Roi de Miroirs
Bouffon, réfléchis-tu?
Je suppose que oui. Tout le monde réfléchit!... Sauf peut-être les vampires. Devant un miroir, on ne peut que réfléchir quelque chose. Même si ça fait peur!
Tu sais, il y a beaucoup de gens qui disent réfléchir énormément; ils ont raison! Ils réfléchissent constamment!
Chaque fois qu'ils disent cela, remarque à quel point leurs yeux brillent.
Ils sont brillants! Ils réfléchissent!
Chaque fois qu'ils te disent cela, tu n'es que le miroir à travers ils veulent se voir plus brillants qu'ils ne le sont vraiment... ils te regardent, mais ils se voient, eux, plus beaux qu'ils ne le sont vraiment... Plus brillants!
Ils voient leur réflexion!
Aux gens qui te disent qu'ils réfléchissent beaucoup, souris, aussi simple miroir puisses-tu être à leurs yeux.
Car dis-toi que si le paradis est bien sur Terre et que l'Homme ne l'a pas trouvé, c'est qu'il se cache sans doute derrière un miroir... avant de pouvoir le voir, l'Homme devra d'abord apprendre à arrêter de se regarder.
Ferme tes yeux et ouvre-les sur ton intérieur; tu verras bien ce qui se cache derrière ton miroir!
Bouffonnerie du jour:
- Où se situe la zone grise d'un blanc de mémoire?
Bouffollerie du jour:
- Sarcauser: Causer de choses dont on a une connaissance presque nulle en disant ne pas vouloir en causer. Ex.: J'ai entendu Sarkozy sarcauser sur l'indépendance du Québec.
Synonymes: Dire des âneries, Dire des conneries, Prouver que l'on est aussi stupide que l'on en a l'air, Ingérer dans des affaires qui ne nous regardent pas, N'avoir aucune idée de ce dont il est question.
À noter que ce verbe est exclusivement français.
Je suppose que oui. Tout le monde réfléchit!... Sauf peut-être les vampires. Devant un miroir, on ne peut que réfléchir quelque chose. Même si ça fait peur!
Tu sais, il y a beaucoup de gens qui disent réfléchir énormément; ils ont raison! Ils réfléchissent constamment!
Chaque fois qu'ils disent cela, remarque à quel point leurs yeux brillent.
Ils sont brillants! Ils réfléchissent!
Chaque fois qu'ils te disent cela, tu n'es que le miroir à travers ils veulent se voir plus brillants qu'ils ne le sont vraiment... ils te regardent, mais ils se voient, eux, plus beaux qu'ils ne le sont vraiment... Plus brillants!
Ils voient leur réflexion!
Aux gens qui te disent qu'ils réfléchissent beaucoup, souris, aussi simple miroir puisses-tu être à leurs yeux.
Car dis-toi que si le paradis est bien sur Terre et que l'Homme ne l'a pas trouvé, c'est qu'il se cache sans doute derrière un miroir... avant de pouvoir le voir, l'Homme devra d'abord apprendre à arrêter de se regarder.
Ferme tes yeux et ouvre-les sur ton intérieur; tu verras bien ce qui se cache derrière ton miroir!
Bouffonnerie du jour:
- Où se situe la zone grise d'un blanc de mémoire?
Bouffollerie du jour:
- Sarcauser: Causer de choses dont on a une connaissance presque nulle en disant ne pas vouloir en causer. Ex.: J'ai entendu Sarkozy sarcauser sur l'indépendance du Québec.
Synonymes: Dire des âneries, Dire des conneries, Prouver que l'on est aussi stupide que l'on en a l'air, Ingérer dans des affaires qui ne nous regardent pas, N'avoir aucune idée de ce dont il est question.
À noter que ce verbe est exclusivement français.
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